✩ VOLEUSE D'ÉTINCELLES ✩ ♡ date de naissance : 07/01/1997
|  Sam 18 Juin - 19:32 | |
| luce delacroix
le temps des murs et des alcools.
damien saez, @balaclava. | prénom(s): luce. nom: delacroix. âge: dix-neuf ans. date/lieu de naissance: sept janvier quatre-vingt dix-sept. origine(s): JSP. étude(s)/emploi(s): art//kebab. situation civile: niquer la solitude, niquer les hommes, aussi. situation familiale: fille unique. situation financière: dur dur. réputation au lycée: « luce, luce qui ? » avatar et crédit: mimi elashiry, @balaclava |
luce. le feu qui crépite dans son coeur. luce qui est née dans un foyer trop froid. qui a droit à des regards emplis d'indifférence posés sur elle, en permanence. luce, l'enfant lionne à la crinière qui brille sous le soleil de marseille, les pieds dans l'eau et le rire qui raisonne à travers l'immensité bleutée, l'air salé. les échos de sa voix se perdent entre les sourires et les gens qui se bousculent dans les rues animées d'un joli matin d'été. luce, le sourire si grand, luce les yeux si tristes. l'enfant qui rit partout, tout le temps, des bleus plein le cœur et des plaies à vif qui réduisent en cendres son âme d'enfant. luce, le soir venu qui laisse glisser son corps contre les murs trop blancs. des sanglots étouffés qu'on ignore, qu'on oublie. seule contre le carrelage glacé, seule, à affronter ses pensées terrassées. les voix du mal qui raisonnent dans son esprit torturé. les je t'aime qui n'ont jamais été prononcés se faufilent entre les fenêtres entrouvertes pour se perdre à jamais dans les rues encore chaudes, pour aller se nicher près de la lumière tamisée des lampadaires. et luce qui demeure là, face contre terre, ne sachant plus quoi faire. ne sachant plus quoi faire pour récolter un regard attendri, un doux baiser déposé sur la joue, des mots d'amour susurrés au creux de l'oreille, ne sachant plus quoi faire pour trouver un cœur pour l'aimer, des bras pour la serrer, réchauffer son corps fatigué. luce qui se relève péniblement et se traîne dans son lit, entre les draps immaculés qui grattent, luce qui se dirige tout droit vers les griffes de la nuit. les ombres dansent sur les murs, se moquent. tu es seule, toute seule. ta vie est plus sombre qu'une nuit épaisse et glacée. tu es triste, si triste, tu es plus triste que la rosée du matin qui vient déposer ses larmes humides sur les bruns d'herbe à l'aube d'un jour nouveau.
luce ferme les yeux très fort, et sert la mâchoire jusqu'à en avoir mal. ne coulez pas les larmes, ne coulez pas. si vous coulez, je meurs. et puis les larmes coulent, on ne les arrête plus. elles tracent sur les joues des chemins invisibles, et puis luce s'endort, et puis luce oublie, le temps de quelques heures, juste le temps d'une nuit.
« j'ai besoin de toi comme d'une infirmière, quand j'me demande ce que je fous ici et que je colle ma tête pendant des heures sur l'oreiller, tétanisé, assommé, incapable de rien. j'en ai marre de faire semblant, j'en ai marre de faire comme si tout me glissait dessus. » ≠
entre les draps qui sentent le propre, les draps fraichement lavés, luce se sert contre le vide, contre un corps qui s'est échappé. les paupières s'ouvrent difficilement, le front se plisse, étonné. elle se mord les joues très fort jusqu'à les sentir saigner. ça fait mal vous savez, ce sentiment qui sert le cœur, ce bonheur qui s'évanouit, cette déception qui nous envahit. c'est trop habituel. luce les voit tous s'enfuir tels des ombres dans la nuit, elle les voit tous partir, ne jamais revenir. et à chaque fois, ça fait encore plus mal, vous savez. ça fait mal d'espérer sans cesse qu'il y ait en ce monde quelqu'un qui nous attende, quelqu'un de bien, quelqu'un de vrai. quelqu'un au cœur qui palpite, au cœur qui sait aimer, aux mains douces et aux bras chauds. ça fait mal d'espérer sentir toujours le même souffle se déposer sur la nuque le soir venu, d'espérer trouver des lèvres sachant donner un sens à un baiser, pour savoir tout au fond de soi que cette personne ne viendra pas. luce, elle ne savait plus. luce n'avait plus envie d'y croire, n'avait plus envie de voir son cœur peu à peu se réduire en poussières. elle n'avait plus envie de voir ses rêves être réduits au désespoir. elle se lève rageusement, la tête lui tourne, les perles salées ont déjà envahit son regard éteint et lui brouillent la vue. elle attrape d'une poignée trop ferme les vêtements de la veille qui jonchent sur le sol. luce a envie de s'écrouler pour ne plus jamais se relever. ce serait simple, si simple. s'évanouir à son tour dans la nuit, comme ils l'ont toujours fait. ce qui la fait rester, c'est qu'elle sait que si jamais elle partait maintenant, elle n'aurait personne au monde pour la regretter. mais, quand sa peau sera glacée, ses paupières closes et ses ongles bleus, luce veut être pleurée. luce veut qu'ils soient blessés.
« je me dis que ça peut pas être comme ça, qu'il doit y avoir autre chose. jusqu'ici, j'ai pas trouvé des tas de raisons d'exister, mais j'ai besoin de croire en quelque chose de profond, de solide. j'ai besoin d'être porté par un espoir. » ≠
elle ne sait plus où s'mettre, elle sait plus où aller. là, entre les quinze foutus mètres carrés de son petit appartement, elle se sent oppressée, elle suffoque, elle va étouffer. c'est l'effet que lui fait la vie, à luce. cette impression que le souffle lui manque, que l'air devient lourd. dehors, elle est fatiguée de voir ces fantômes vêtus de gris, la capuche rabattue sur le crâne, elle est fatiguée de les voir cracher sur le béton déjà sali par les pas inlassablement déposés. ça devient chaque jour un peu plus dur de respirer, et son cœur fatigue, et son cœur vacille. la valse ralentit. elle attrape un pinceau, ses couleurs. elle tente de mettre sur papier ses pensées fatiguées, puis elle arrache rageusement la feuille de papier blanc et l'envoie valser contre le mur. elle se dit que ce soir, elle pourra boire, se bourrer la gueule jusqu'à voir des couleurs, jusqu'à ce que le monde tourne, jusqu'à ce que l'illusion sublime naisse en elle. cette illusion de bonheur qui coule dans les veines, les paupières qui se ferment sur des rêves réanimés, sur un ciel de nouveau étoilé. mais après... mais après elle se réveille, et c'est là le problème. elle est fatiguée d'avoir à sortir du lit, elle est fatiguée d'avoir à sourire, à répéter sans cesse ces je vais bien devenus mécaniques. elle est fatiguée d'avoir à rire, à retenir les prénoms des uns et des autres, d'avoir à écouter ces types parler encore et encore, ces types leur répéter que eux, ils ont tout réussi, ils auront encore leur paye à la fin du moins même si leurs petits branleurs d'élèves foutent rien de l'année, regardent la pluie tomber délicatement sur le carreau. plic, ploc. elle est fatiguée de les voir vivre et être heureux, de faire semblant, tout le temps. elle est fatiguée de vivre, tout simplement. mais elle attend, elle attend... elle attend quoi ? elle attend la vague, l'étincelle, elle attend son heure à elle. elle attend celui ou celle qui l'aimera, celui ou celle qui ne vient pas. elle attend que l'espoir renaisse, que des couleurs apparaissent dans ce monde en noir et blanc. elle attend et elle oublie, elle attend mais ne sait plus, mais ne sait plus pourquoi. elle se lève, juste comme ça. juste sans raison. elle se contente d'exister, juste parce que vivre est devenu trop compliqué.
 | COUCOU,
C'EST TOUJOURS ADELE,
J'AI TOUJOURS QUATORZE ANS,
JE SUIS TOUJOURS LA QUEEN.
LA BISE. |
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✩ VOLEUSE D'ÉTINCELLES ✩ ♡ date de naissance : 07/01/1997
| | Sam 18 Juin - 20:30 | |
| OH COUCOU CHERI, J'SAVAIS PAS QUE TU RENTRAIS SI TÔT ??? LE MONSIEUR DANS LA CHAMBRE C PAS CE QUE TU CROIS, JTE PROMETS, C'EST MON COACH DE MUSCU
nous dérange pas ems, casse toa |
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♡ poisoned youth ♡ ♡ date de naissance : 31/12/1918
| | Sam 18 Juin - 22:19 | |
| va dormir enfant, c'est l'heure, le marchant d'sable est déjà passé mdr. |
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